12 erreurs à éviter lors de la souscription à une assurance vie

Sécuriser ses placements assurance vie afin d’obtenir des contrats en règle et épargner en toute tranquillité est l’idéal pour tout souscripteur. Les assurances vies ont certes une utilité avérée pour prendre soin de sa famille ou encore pour épargner. Toutefois, elles peuvent parfois réserver de bien mauvaises surprises. Voici donc 12 erreurs à éviter lors de la souscription à une assurance vie.

Foncer tête baissée

En règle générale, le souscripteur lambda doit faire attention essentiellement aux prélèvements opérés sur chaque versement (frais d’entrée). Ils peuvent constituer un frein entre autres à la rentabilité d’un placement assurance vie et réduire le montant placé. Ajoutons que les frais annuels de tenue de compte peuvent aussi être un véritable obstacle sur une longue durée.

Il faut également faire attention aux frais d’arbitrage qui peuvent aller jusqu’à 1 % chez certains assureurs.

Mettre son nom pour désigner le conjoint bénéficiaire

Une bévue à éviter est d’employer la désignation M ou Mme Y lorsque le bénéficiaire est votre conjoint (e). Un problème pourrait subvenir en cas de divorce et de remariage.

Se focaliser sur un seul courtier

Une autre maladresse est de vouloir confier toutes ses assurances vie à un seul assureur. Cela accentue les risques en cas d’insuffisance de ce dernier ou de sous-performance.

Ne pas tenir compte du Pacte Civil de Solidarité

La clause type de la majorité des assureurs ne tient pas compte des personnes pacsées dans l’ordre d’attribution vu que le partenaire n’a pas le titre de conjoint.

Il est donc nécessaire de rédiger une clause spécifique pour votre conjoint pacsé.

Choisir un seul récipiendaire

En cas de décès du bénéficiaire avant l’assuré, le contrat restera sans adjudicataire. Ainsi au moment de la succession, il sera à nouveau mentionné.

Omettre de spécifier le système d’imposition à la sortie

Si vous ne précisez pas le système d’imposition voulu à votre courtier au moment du retrait d’argent, les fonds encaissés se cumuleront et seront prélevés en fonction de votre tranche marginale d’imposition.

Mal libeller sa clause bénéficiaire

La qualité de la rédaction est un préalable à l’exécution de votre clause bénéficiaire. Une clause mal rédigée peut être facilement rejetée.

Encaisser son argent en une fois

Vous risquez fortement de ne bénéficier de la réduction d’impôt qu’une seule fois. Ne rachetez donc pas votre contrat de plus de huit ans sur une même année.

Faire la confusion des vocabulaires

Évitez de spécifier le « lègue de votre capital ». Il est certes possible de libeller la clause bénéficiaire du contrat par un testament, mais il est facilement assimilable à l’insertion du capital dans la succession.

Ne pas nommer uniquement les ayants droit comme bénéficiaire

Hormis vos héritiers, vos créanciers pourront également prétendre à une partie de votre souscription, faites donc très attention !

Faire des placements seulement en euros

L’euro s’altère de plus en plus. Il est donc plus judicieux de varier sa souscription avec des obligations, placements immobilier et des actions.

Investir sur un contrat ancien après 70 ans

L’investissement sur un contrat ancien après 70 ans présente moins d’avantages ; il vaut mieux le faire sur un nouveau contrat.