Quel impact a un ascenseur sur le prix d’achat d’un appartement ?

Une étude, réalisée en 2017 par le site MeilleurAgents, nous apprend que la valeur d’un appartement peut aller jusqu’à doubler sur le marché, selon sa position dans les étages, et la présence ou non d’un ascenseur. Une différence de prix significative, qui peut atteindre 25 % dans certains quartiers parisiens.

Ce que révèle l’étude

Tout d’abord, un constat : les Français préfèrent acheter des appartements situés dans les étages supérieurs des édifices. Et cette tendance se confirme d’autant plus, lorsqu’un immeuble bénéficie de la présence d’un ascenseur.
A l’inverse, par crainte des nuisances, les acheteurs se détournent des appartements situés en rez-de-chaussée. Les bruits provenant de la rue ou de l’accès aux poubelles, le manque de lumière ou encore la question de la sécurité, figurent en tête des préoccupations citées. Vous l’ignoriez peut-être, mais le confort procuré par un appartement idéalement situé dans les étages, possède un prix.

Ainsi, l’étude de MeilleursAgents.com, portant sur les immeubles à 6 étages, démontre que la présence ou non d’un ascenseur est un facteur déterminant lorsqu’il s’agit d’établir le prix d’un bien. Et pourtant, de nombreux français sont loin de le soupçonner ! C’est ce que nous confirme la société Drieux Combaluzier, spécialisée en maintenance d’ascenseurs à Paris. En effet, 40% des personnes sondées dans l’enquête estiment que la présence ou non d’un ascenseur n’entraîne qu’un écart de prix inférieur à 10 %. Ce qui est loin d’être le cas, si on s’en réfère aux chiffres du marché. Prenons le cas, par exemple, de deux appartements de 50 m2, situés dans un même immeuble avec ascenseur à Paris : l’un se situe en rez-de-chaussée et l’autre au 6ème et dernier étage. Et contrairement aux croyances, s’il sera possible de débourser autour de 380 000 euros pour l’achat du premier, il faudra en revanche s’acquitter du montant de 452 000 euros pour le second. Un écart qui se situe donc autour de 19 %.

Une différence moins flagrante en province

Rappelons-le, les immeubles en province possèdent en moyenne moins d’étages que ceux présents dans la capitale. La comparaison s’établit donc ici sur un immeuble disposant au maximum de 4 étages. Mais malgré tout, le constat est identique.

Ainsi, dès lors qu’un ascenseur est présent dans l’édifice, le prix des appartements (qu’il soit neuf ou ancien) situés dans les étages supérieurs sera révisé à la hausse. D’après l’enquête de MeilleursAgents, il est question d’un écart de prix d’environ 15 % entre le RDC et le dernier étage. Qu’en est-il alors des immeubles sans ascenseur ? Dans ce cas, la différence est moins prononcée, puisque c’est le deuxième étage qui sera alors plébiscité par les acquéreurs. On note alors un écart de prix de 10 % en moyenne entre le RDC et le deuxième étage.

Vous l’aurez compris, les Français préfèrent monter des étages plutôt que de se retrouver au RDC d’un immeuble, surtout en présence d’un ascenseur. Mais ce n’est pas une raison suffisante pour négliger les petites surfaces en rez-de-chaussée, dans le cas d’un investissement locatif.